Les pavés granit de récupération sont les pavés de récupération les plus plats, se présentent principalement sous format allongé. En terme de variation de couleurs, ils existent soit en teinte gris-beige ou en mix de couleurs, rose-rouge combinée à du beige, du brun et du gris.
Pavés granit suédois de récupération - Pavés mixtes
* Les coloris peuvent varier suivant les lots. * Les prix affichés sont indicatifs pour une commande minimale et peuvent varier à tout moment selon les conditions du marché et des modalités de récupération des produits.
Informations
trouvées sur le net chez www.loreto-pavage.com
- Pavés 16/16 cm
- Pavés 13/13 cm
- Pavés mosaiques
5/5 ou 10/10 cm
- Dalles de pierres naturelles
- Pavés dalles
- Pavés cubiques
Pose en arceaux
UTILISATION
- VOIERIE
- ZONE PIETONNE
- Pavés 16/16 cm
- Pavés mosaiques
5/5 ou 10/10 cm
Pose en queue de paon
UTILISATION
- TROTTOIR
- ZONE PIETONNE
- COUR
- Pavés mosaiques
Opus incertum :
On les emploie pour daller des cours, des allées, des trottoirs, des passages cloutés, des jardins, ainsi que pour border des piscines.
Petites bosses :
Les pavés posés à plat, l'un sur l'autre, revêtent des murs, des parois, des plinthes. Posés dos à dos de couteau, ils pavent les rues à fortes pentes et les
rampent d'accès aux garages.
Les pavés en pierre naturelle peuvent être de différentes
dimensions, du plus petit : 4/6 (chaque côté mesure
entre 4 et 6 cm de longueur), au plus gros :14/20/14.
Les choix du maître d'oeuvre peuvent amener les artisans paveurs
à utiliser des pavés autres que ceux qu'ils emploient habituellement.
PAVE : Bloc épais d'un matériau
dur généralement de forme cubique. PAVAGE : Revêtement d'un sol, constitué de pavés ou d'éléments de petites tailles et de formes plus ou
moins régulières.
UTILISATIONS
DES PAVES :
On utilise des pavés aussi bien pour le moderne que pour l'ancien, ils offrent des possibilités infinies
d'usages en architecture.
Ainsi le pavé est un matériau à multiples applications tant dans le secteur de la construction que pour celui de la décoration. La
conservation de son aspect est illimitée grâce à ses qualités :
dureté et résistance à l'usure.
LE "FOND DE FORME"
(partie du sol prête à recevoir le revêtement en pavés)
Pour déterminer la préparation du fond de forme, la dimension et le type de pavé à utiliser, il faut tenir compte des conditions liées à
l'intensité et à la nature du trafic.
Pour un pavage durable, le fond
de forme doit être très résistant, car il devra soutenir le pavage mais aussi subir les effets de la circulation et des agents
atmosphériques.
LA POSE DES PAVES ET LES FINITIONS :
Après la réalisation du fond de forme, vient l'étape de
la pose des pavés. Nos artisans paveurs peuvent réaliser, suivant le choix du maître d'oeuvre :
une
pose régulière, en arceaux
ou en queue de paon, des rosaces, des mosaiques
Romaines etc... Les pavés sont posés sur un lit de mortier sec (sable et ciment) les uns à côté des autres et le plus densément possible.
Chaque pavé est ensuite enfoncé au marteau. Après remplissage des joints avec le mortier sec vient la finition : le damage est effectué avec une plaque vibrante
destinée à niveler le pavé, l'eau est utilisée pour permettre au mortier de prendre.
Dernière étape pour réaliser un pavage dans les règles
de l'art : les joints encore creux sont réalisés avec du mortier dosé à 500/600 kg/m3 que l'on étale avec une raclette type carreleur en
humidifiant de temps en temps.
Le charme rustique des pavés s'intègre parfaitement dans le décor du jardin. Les petits blocs permettent de jouer sur les volumes et de rompre
la monotonie en organisant une multitude de figures géométriques. Le caractère naturel de la pierre, avec ses nuances subtiles du gris cendré au brun flammé,
s'accommode discrètement de la décoration végétale, en opposant la régularité des figures et la fantaisie de la nature.La terrasse devant votre maison se transforme en bourbier dès les premières pluies ? En quelques jours de patience et d'assemblages
minutieux, vous la transformerez en un nouvel espace à vivre, beau et inaltérable, en parfaite harmonie avec le reste de votre jardin. Une terrasse pavée à
l'ancienne : un charme incomparable, à moindre frais et à portée de tous.La technique du pavage en pierre remonte au début de l'antiquité. Signe de la résistance de ce mode de pose, les routes romaines ont subi
l'épreuve du temps sans avoir subi les outrages. La pose des pavés à l'ancienne n'exige pas de fondation en béton, il n'y a donc pas de travaux fastidieux de
maçonnerie. Les pavés sont posés directement sur un lit de sable, sans autre moyen de fixation que leur propre poids et la présence des autres blocs. Une
terrasse en pavés à l'ancienne, ne réclame qu'une grande qualité : la patience.
Un plan rigoureux
En effet, pour réussir une implantation parfaite, la première exigence est de prendre son temps et de bannir toute précipitation. Cette
précaution permet d'abord de bien calculer sa réalisation, puis d'effectuer une fondation solide avant de poser les pavés sans difficulté et en parfaite
harmonie.
Bon à savoir
-Variétés de pavés : il existe de nombreuses variétés de pavés en granit (Vosges, Bretagne), basalte (Auvergne),
grès, silex, etc. chaque pierre a des qualités particulières, la plus résistante mais aussi la plus difficile à tailler étant le granit. Pour la réalisation de
mosaïques et de figures géométriques complexes, les pavés de 4 ou 6 cm de coté permettent d'obtenir les meilleurs résultats. Pour les figures géométriques
simples, utiliser des pavés jusqu'a 12 cm de coté. Pour une allée rectiligne enfin, les pavés rectangulaires de grandes dimensions résistent mieux à la charge
d'une voiture.
Matériaux
Gravats
Sable grossier
Gravier
Sable fin
Pavés
Déroulement
des travaux
1. Réaliser le plan côté
2. Délimiter l'implantation
3. Mettre en place des repères
4. Creuser la fouille
5. Renforcer le sol
6. Damer la fondation
7. Niveler la fondation
8. Mettre en place et damer le sable
9. Tracer le plan au sol
10. Poser les pavés
11. Damer les pavés
12. Garnir les joints
13. Faire les finitions
14. Décorer les abords.
Une terrasse pavée en arc de cercle
La réalisation d'un plan précis de l'implantation projetée est indispensable. Cela permet de calculer les quantités nécessaires de matériaux et
de prévoir un dessin, même complexe, en fonction du calibre des pavés utilisés. Le dessin ci-dessous indique les formules nécessaires pour réaliser des arcs
cintrés à angle droit. Le calcul est le même pour un cercle complet qui n'est, en fait, que l'association de quatre arcs.
Le tableau indique le rapport entre la largeur (L) et la profondeur de l'arc (P), en fonction du calibre des pavés. Différents calibres
On peut facilement associer plusieurs calibres, pour remplir l'espace entre les arcs de cercle par exemple. En revanche, pour la réalisation
d'un même arc, il est préférable de ne conserver qu'un seul calibre afin de respecter l'ordonnancement et surtout la régularité des joints, droit ou alterné de
2 à 3 cm de largeur.
Créer une fondation résistante
1. Reporter les cotes indiquées sur le plan d'implantation sur le terrain. Délimiter la zone de fouille avec le cordeau, un piquet étant
planté à chaque angle.
2. Creuser la fouille à la bêche sur 30 à 40 cm de profondeur, en fonction de l'épaisseur des pavés. Réserver la terre pour la
réalisation de massifs.
Lorsque le plan est fait et qu'on a réuni tous les matériaux, un truc consiste à réaliser une mise en place à blanc, directement sur le terrain.
Les pavés ne comportent pas de cotés parfaitement rectilignes et cela peut conduire à des difficultés de réalisation. En plaçant les pavés sur le sol et en
respectant l'épaisseur future des joints, on aura une idée exacte de son projet. Numéroter chaque pavé.
Pour assurer la stabilité du terrain et le draînage de la terrasse, il est indispensable de créer une fondation résistante. La pose sur sable ne faisant pas
appel au béton, le meilleur moyen est de renforcer le sol avec des gravats ou des matériaux de récupération de chantier, à l'exception du bois et des métaux.
Profondeur de fouille
Une profondeur de fondation de 30 à 40 cm est suffisante pour une terrasse et une circulation piétonnière. Si l'on souhaite paver une allée
carrossable, compter 50 cm ainsi qu'une chape de béton.
La semelle de fondation comporte en premier lieu une couche de gravats grossiers, recouverte de gravier et de cailloux plus fins, éventuellement mélangé à du
sable. Elle doit laisser la place à l'épaisseur des pavés majorée de 4 cm environ.
Précautions
La fin du printemps, le début de l'été et l'automne sont les meilleurs périodes pour réaliser une terrasse pavée. Le sol subit, en effet, des
mouvements importants en fonction de la température et du degré d'humidité. Aussi, pour éviter les descellements ultérieur des pavés, une température douce et
une humidité moyenne pendant le chantier sont nécessaires.
3. Avec la pelle, bien égaliser le fond de la fouille. Remplir celle-ci d'une bonne épaisseur de gravats, tuiles ou cailloux qui servira
à stabiliser la terrasse.
4. Utiliser la dame pour bien ancrer les gravats en fond de fouille. combler, le cas échéant, les espaces vides. Le fond de fouille doit
être le plus plan possible.
5. Faire un mélange, le plus homogène possible, de petits cailloux de rivière, de gravier et de sable destiné à égaliser le fond de
fouille et à bloquer les gravats.
6. Répartir également cette semelle de stabilisation au râteau. La profondeur de la fouille doit être réduite à l'épaisseur des pavés
plus 4 cm environ.
Constituer un lit de sable
1. Après avoir rapidement tassé la couche de gravier avec le plat de la pelle ou la dame, remplir la fouille de sable fin sur environ 3
cm d'épaisseur.
2. Etaler le sable sur toute la surface de la fouille. Prendre garde à ne pas toucher la couche inférieur de gravier en travaillant avec
la tranche de la pelle.
3. Tasser en arrosant généreusement la fouille jusqu'à ce que l'eau affleure la surface du sable, en évitant de creuser des trous avec la
pression du jet.
Précautions
Si la terrasse ou l'allée pavée est destinée au passage des voitures, la pose sur sable n'est pas assez résistante. Il vous sera nécessaire de
couler une chape de béton d'au moins 10 cm d'épaisseur, éventuellement renforcée par un ferraillage. la chape de béton remplace alors la couche de sable. Les
pavés ne sont plus posés mais scellés dans une couche de mortier.
entre les grains de sable, et facilite ainsi le travail avec la dame. Ne jamais remplacer le sable par la terre extraite au moment du creusement
de la fouille. Elle n'est pas assez perméable pour absorber la pluie.
Egaliser
La couche de sable fin est la dernière étape avant la pose des pavés. Elle sert aussi à assurer la planéité du pavage. Pour des terrasses de
petites dimensions, un plan parfaitement horizontal est acceptable. si la surface est plus importante, prévoir une pente égale à 2 cm par mètre afin d'assurer
un bon écoulement des eaux de pluie.
4. Etendre quelques pelletées de sable supplémentaires qui absorberont les excès d'eau. Egaliser rapidement. Attendre quelques minutes la
résorption de l'eau.
5. A l'aide d'une planche parfaitement rectiligne, répartir et égaliser la surface de sable, en ménageant la pente nécessaire à
l'écoulement des eaux de pluie.
6. Avec la dame, compacter la couche de sable. Commencer dans un angle, puis progresser régulièrement en lignes parallèles. Contrôler
l'épaisseur de la fouille.
La couche de sable a une double fonction de stabilisation et de draînage. Elle permet un bon écoulement des eaux de pluie et absorbe les
mouvements du sol ainsi que les efforts imposés aux pavés (objets lourds, chocs, etc.,).
Bien damer le sable
Seul le sable fin permet d'obtenir une semelle parfaitement résistante. Plus le sable est grossier, plus les particules qui le composent roulent
les unes sur les autres et empêchent un compactage efficace, indispensable à la stabilité de l'ouvrage. Pour y parvenir, l'arrosage préalable permet de chasser
l'air emprisonné
Délimiter l'implantation
1. Modifier l'emplacement des piquets de façon à ce que la largeur qui les sépare soit égale à la mesure L du dessin de la page web n°2.
Repérer le milieu de cette ligne.
2. Tracer une ligne partant de l'angle de l'arc et passant par le point repéré précédemment. A partir de ce point, calculer la distance
P. Planter un piquet.
Cette pente doit être orientée en direction du jardin et non de la maison afin d'éviter les problèmes d'humidité. Le sable fin étant bien damé,
il est nécessaire de dessiner l'implantation. Sur notre exemple, il s'agit d'un simple quart de cercle. Evidemment sur un chantier de plus grande importance,
comportant plusieurs figures géométriques, il convient de progresser par étapes, une figure après l'autre. On évite ainsi d'effacer les repères et le cas
échéant, on ajuste l'orientation des nouvelles figures en fonction de la surface déjà occupée. A chaque fois il est nécessaire d'étaler une nouvelle couche de
sable fin.
Sable de pose
Cette couche est indispensable pour assurer la bonne fixation des pavés. Elle ne doit surtout pas être damée mais simplement égalisée en
surface. Non damée, cette couche peut mesurer entre 1 et 5 cm d'épaisseur. Cette épaisseur dépend de la nature du pavé, selon qu'il présente une face lisse ou
bosselée. Elle ne doit pas faire dépasser les pavés du niveau du sol mais simplement leur permettre d'affleurer. Une couche de sable de pose épaisse ne garantit
pas une stabilité supérieure. A l'inverse, une couche trop fine ne permet pas de bloquer les pavés et d'obtenir une surface régulière.
Bon à savoir
Les implantations sont calculées en fonction d'un calibre de pavés précis. Il est donc nécessaire de refaire les calculs chaque fois qu'on
change de calibre. Pour une allée rectiligne, il faut s'arranger pour débuter la pose de deux arcs à 45° qui permettent de disposer de deux cotés réguliers dans
le sens de la longueur. Ils serviront d'appui, en alternance, aux arcs de 90°.
3. Les trois points principaux de l'arc de cercle étant repérés, étendre une nouvelle couche de sable fin qui servira à ancrer les pavés
dans la fondation.
4. Répartir uniformément cette couche de sable à l'aide d'un râteau sur toute la surface de l'arc de cercle, en évitant de racler la
couche inférieure.
5. Relier un piquet à l'angle de l'arc à l'aide d'une ficelle de la même longueur que les cotés. S'en servir comme axe de rotation pour
tracer la limite de l'arc.
6. Eviter de marcher sur la surface délimitée et préparée. Avec la brouette, apporter un stock suffisant de pavés ou répartir les
éléments préalablement repérés.
Mettre les pavés en place
1. Commencer dans un angle. Aligner les pavés sur l'arc de cercle précédemment tracé. Enlever le surplus de sable sur la surface
approximative occupée par le pavé.
Attention !
Economiser ses efforts :
Les pavés de granit sont très lourds. Eviter de les transporter sur de longues distances. Servez vous d'une brouette et prenez toujours soin de
les porter en ayant le dos bien droit. Vous éviterez ainsi le fameux "tour de rein". Ménager vous régulièrement des moments de repos.
La pose des pavés est un travail épuisant du fait du poids des éléments mais ne présente pas de difficulté. De plus, on gagne du temps en
réalisant une implantation à blanc, avant le terrassement du terrain. Prévoir toutefois plusieurs jours de travail dans son planning afin d'éviter une fatigue
excessive.
La pose sur sable offre l'avantage de permettre un ajustement précis puisque les pavés ne sont pas collés. Ils peuvent donc être déplacés à volonté pour
rectifier l'alignement. En revanche, il est déconseillé d'enlever un pavé sur une rangée déjà posée, pour le remplacer par un autre plus petit par exemple. Il
sera difficile de replacer parfaitement cet élément à cause du sable de pose.
2. Positionner le pavé en repoussant une partie de sable contre le précédent, de façon à former un petit bourrelet. Ancrer le pavé dans
le sable au marteau.
3. Respecter le joint, de 2 à 3 cm environ. Bloquer le pavé en périphérie en ramenant un peu de sable. Placer les pavés suivants.
Compléter la première ligne.
4. Poser la rangée de pavés suivante. Placer un demi pavé en début de rangée de façon à alterner les joints. Une pose à joints droits est
possible, mais moins jolie.
Au marteau
Les pavés sont simplement déposés sur le lit de sable, ajustés, puis ancrés au marteau. Frapper fort, les pavés en granit sont très résistants.
Lorsque le pavé est posé, il ne doit plus bouger et surtout ne pas être bancal.
Soigner la régularité
Pour assurer un arc de cercle parfait, il est important de bien soigner les joints. Ils doivent être réguliers pour permettre la stabilité du
pavage et assurer un ordonnancement alterné d'une rangée vers l'autre. Les joints sont établis dès la pose des pavés. La finition consiste à les garnir de façon
à bloquer les pavés.
5. Poser les rangées suivantes, toujours en alternant les joints. Le sommet des pavés doit affleurer le niveau du sol. Rectifier au
marteau si nécessaire.
Astuces
Vous pouvez profiter de la réalisation de votre terrasse en pavés pour enterrer dans la fouille des réseaux électriques (éclairage) ou des
conduites d'eau nécessaires à l'arrosage. Vous éviterez ainsi des tuyaux ou des rallonges disgracieuses. Ces réseaux doivent être enterrés à 80 cm de profondeur
et recouverts par un grillage avertisseur de couleur rouge.
Garnir les joints
1. La mise en place des pavés est terminée. Après la réalisation des deux arcs de cercle, les espaces intermédiaires ont été comblés par
des éléments plus petits.
2. Enfoncer tous les éléments qui peuvent dépasser à la masse de paveur. Les pavés, déjà parfaitement bloqués, ne doivent plus bouger.
La réalisation des joints est la plus simple du chantier . Le sable, en effet simplement brossé dans les joints, va progressivement les combler.
Utiliser du sable très fin, parfaitement pur : les petits gravillons peuvent en effet créer des trous. Les joints ne deviennent définitifs, qu'après plusieurs
mois d'intempéries.
Pluie et vent
En fait, c'est la pluie qui achèvera le travail, en tassant le sable, relayée par le vent qui enlèvera le surplus. L'entretien d'un tel pavage
est nul. Si des herbes poussent dans le sable des joints, les éliminer en pulvérisant un désherbant total, en prenant garde aux cultures alentours.
5. Renouveler ces opérations jusqu'à ce que le sable ait rempli complètement l'espace des joints. Balayer ensuite grossièrement le
surplus avant d'arroser.
8. Les joints, entre les pavés, sont terminés. le sable affleure le sommet des pavés. Si, par la suite, les joints se creusent de
nouveau, balayer un peu de sable.
3. Etendre généreusement quelques pelletées de sable fin sur toute la surface du pavage. Croiser les pelletées de façon à répartir
régulièrement le sable.
4. Brosser le sable en tous sens de façon à garnir les joints, il ne doit pratiquement plus rester de sable en surface à la fin du
balayage.
6. L'arrosage permet de tasser le sable dans les joints. Arroser généreusement toute la surface jusqu'au refus. Laisser le temps à l'eau
de se résorber.
7. Etendre une ou deux pelletées de sable. Brosser au balai sans frotter les joints. Utiliser le surplus pour intégrer le pavage dans le
terrain environnant.
Un décor unique
Une allée ou une terrasse sont les signatures d'un jardin. Il ne peut y avoir d'ornementation réussie sans des moyens d'accès parfaitement
intégrés.
Des systèmes complets
En plus des pavés traditionnels, il existe maintenant des variétés de pavés, en béton ou en terre cuite, qui présentent l'avantage d'être
"autobloquants". Ils présentent en effet un profil spécial qui leur permet de s'imbriquer les uns dans les autres et de demeurer ainsi parfaitement stables. Ces
systèmes comportent aussi bien des pavés de rive qui permettent d'obtenir des bords parfaitement rectilignes que des éléments amovibles pour, par exemple,
dissimuler le trou nécessaire au piquet du parasol.
Une intégration réussie
La règle d'or, quel que soit le matériau utilisé, est de penser l'ornementation de son jardin dans son ensemble. L'allée ou la terrasse doit
pouvoir s'intégrer parfaitement à sa configuration. Heureusement, aucun jardin ne ressemble à un autre et la grande variété de pavés permet de choisir le style
qui conviendra le mieux.
La régularité de cette allée tranche avec ses abords. La mousse et l'herbe qui pousse entre les pavés leurs permettent de se fondre dans le
jardin, jusqu'à disparaître,
La luxuriance des massifs floraux s"accorde parfaitement avec ce pavage en arc de cercle. Le temps a patiné la surface des pavés et leur permet
de se fondre parfaitement dans le décor. Le raccordement entre le pavage et le terrain est dissimulé par des plantes couvrantes.
Des règles à respecter
Par exemple, une allée ou une terrasse trop grande dans un jardin exigu imposera une image austère en réduisant la partie végétale à la portion
congrue. A l'inverse, une allée constituée d'un simple chemin piétonnier sera vite envahie par les mauvaises herbes. Accorder la terrasse au jardin existant
consiste à éviter les fantaisies baroques et les mosaïques ouvragées à coté d'une pelouse verte, rase et rectangulaire. Dans ce cas, une association de quelques
arcs de cercles simples empiétant sur la pelouse, adoucira les lignes et empêchera la confusion.
Truc
Combiner les matériaux :
Si vous avez la veine artistique, rien ne vous empêche de laisser aller votre imagination. Les pavés existent en de nombreuses variétés, depuis
le béton coloré dans la masse jusqu'à la terre cuite, en passant par les pierres calcaires empilées. Si vous réaliser une combinaison de ces variétés vous
obtiendrez une décoration originale.
Cette allée en escalier est une combinaison subtile entre plusieurs calibres de pavés. Des bords de marche imposants sont atténués par un
remplissage plus petit.
Association de couleurs réussie avec cette allée réalisée en pavés de béton coloré. La monotonie de l'allée couleur brique est cassée par les
pavés gris
G. 4.2.1. Clauses techniques
G. 4.2.1.1. Matériaux
Ils répondent aux prescriptions du chapitre C les concernant :
appareillage mosaïque : en éventail, en coquille ou queue
de paon, en écaille, en spire concentrique ou arc de cercle.
L'appareil en éventail est constitué de demi-cercles
avec une "queue" positionnée entre les demi-cercles de la rangée
précédente.
Réalisé avec des pavés 9/11.
Règle générale : le
diamètre des demi-cercles
(D = 2 x R) est compris entre ± 140 cm et 200 cm.
La largeur de la base de la queue est ici de la
largeur moyenne d'un pavé (10).
L'appareil en coquilles ou en "queue de paon" est
également constitué de demi-cercles avec une "queue" mais réalisé avec
des pavés de dimensions variées (5/7 - 8/10 - 9/11).
± 140 cm < D = 2R < 200 cm
La largeur de la base de la queue est ici de 4 x la
largeur moyenne des plus gros pavés (10).
L'appareil en écailles s'établit en
arcs de cercles se superposant à la façon des écailles de poisson.
Règle générale :
la corde est comprise entre 140 cm et 200 cm.
± 140 cm < C < 200 cm
L'appareil en spires concentriques ou en arc de
cercle s'établit en commençant par un demi-arc sur le côté de la
chaussée.
± 140 cm < C < 200 cm
Y = C/2
x = la plus grande dimension des pavés (11)
On doit aussi employer des pavés de dimensions variées
(5/7 - 8/10 - 9/11).
La largeur de chaussée : 600 cm
140 cm < 2R < 200 cm.
On choisit de faire 3 éventails sur la largeur.
Soit 3 queues de 10 cm (pour pavés de 9/11).
R = 95 cm
140 cm < 2R < 200 cm
On choisit de faire 3 coquilles.
Soit 3 queues de 40 cm (4 x 10 cm (9/11)).
R = 80 cm
La largeur de chaussée : 600 cm
140 cm < C < 200 cm
On choisit 4 écailles sur la largeur.
La distance entre les alignements des pointes
d'écailles.
Y = 0,29C = 43,5 cm
140 cm < C < 200 cm
On choisit 4 arcs mais en commençant par 1
demi-arc
Soit 3 arcs + 2 x ½ arc
C = 150; C/2 = 75 cm
x = 11 cm
Ceci détermine l'écartement des arcs dans le sens
de la chaussée.
Pour la mise en place, on peut utiliser une dalle
pour porter l'angle de 45° sur la diagonale.
G. 4.2.1.2.2. Travaux préparatoires
La fondation est dressée parallèlement à la surface du
revêtement. Toute irrégularité de surface de la fondation supérieure à 1 cm est
corrigée avec un matériau adéquat en veillant à respecter l'homogénéité du
support.
En alignement droit, la pente transversale est au moins de 2,5
%.
En cas de fondation peu perméable, en dehors des revêtements
de trottoirs, un système de drainage adéquat est placé aux points bas. Celui-ci
est décrit dans les documents d'adjudication.
Les éléments linéaires de contrebutage sont obligatoires. Ils
font l'objet d'un poste distinct du métré. Ils sont posés avant la réalisation
des pavages.
Si l'organisation du chantier nécessite une réalisation par
phases, un contrebutage est placé à la limite des phases.
La largeur entre les contrebutages est adaptée en fonction de
la dimension des pavés et se rapproche le plus possible de la largeur imposée.
G. 4.2.1.2.3. Couche de pose
La couche de pose a une épaisseur de 3 à 8 cm en fonction de
l'épaisseur des pavés, mais n'est pas plus épaisse que la moitié de la hauteur
des pavés.
La couche de pose est soit en sable, soit en sable-ciment,
soit au mortier. Les documents d'adjudication précisent la nature de la couche
de pose; à défaut, celle-ci est en sable.
La pose à plein bain de mortier est interdite en cas de trafic
lourd.
Couche de pose en sable-ciment :
Le sable-ciment est du type I et répond aux prescriptions
du
F. 4.3 pour ce qui concerne sa
composition, la fabrication et le transport.
Toutes les opérations de mise en oeuvre sont réalisées
endéans les trois heures qui suivent la fabrication du sable stabilisé et en
tout cas avant le début de la prise du mélange.
La mise en oeuvre du sable-ciment est interdite lorsque la
température de l'air mesurée sous abri, à 1,5 m du sol est <= à 1° C à 8 h
du matin ou à - 3° C durant la nuit.
Il est interdit au trafic lourd (+ de 3,5 t) de circuler
sur les pavés avant 7 jours.
Couche de pose au mortier :
Le dosage de ciment est compris entre 300 et 350 kg par m³
de sable et est fixé dans les documents d'adjudication.
Le mortier est fabriqué par malaxage mécanique et
approvisionné au fur et à mesure de l'avancement des travaux.
Dans certains cas le mortier peut être amélioré par des
adjuvants, agréés par le fonctionnaire dirigeant.
La mise en œuvre par température diurne inférieure à 5° C
est interdite.
G. 4.2.1.2.4. Pose
G. 4.2.1.2.4.1. Pavés posés en ligne (à joints alternés)
Les rangées de pavés sont disposées perpendiculairement à
l'axe de la chaussée.
Les pavés sont choisis de manière que, dans une ligne, les
pavés à largeur maximum ou avec saillie de flanc ne viennent pas se juxtaposer à
ceux de la ligne suivante.
Les pavés sont placés au cordeau, avec décalage du tiers à la
moitié de la longueur du pavé. Ceux-ci sont serrés en bout et en rives, de
manière à réaliser des joints ne dépassant pas 10 mm.
Les joints sont remplis de sable et les
pavés solidement affermis sous le poids d'un marteau de 5 kg au moins.
Le pavage est établi à un niveau tel qu'après
l'affermissement, il ne présente plus aucune déformation et se trouve à environ
10 mm au-dessus du niveau voulu.
G. 4.2.1.2.4.2. Pavés mosaïques
Les pavés sont posés suivant l'appareillage prescrit aux
documents d'adjudication. Ils aboutissent orthogonalement aux bordures, aux
filets d'eau ou aux bandes de contrebutage.
Il est interdit de glisser sous les pavés des éclats de pierre
pour maintenir leur tête dans la surface du pavage.
Les joints varient en largeur de 3 à 15 mm.
G. 4.2.1.2.4.3. Sablage et compactage
Les pavés sont recouverts d'une couche de sable qui par un
balayage énergique conjoint à un arrosage suffisant pénètre et remplit les
joints à refus. Le sable restant en surface est éliminé.
Les pavés sont ensuite compactés au moyen d'un matériel adapté
en partant des bords de la chaussée.
Tous les pavés qui éclatent lors du compactage sont
immédiatement remplacés.
Ces opérations successives (épandage d'une couche de sable,
arrosage, balayage et compactage) sont répétées jusqu'à ce que les pavés restent
stables.
G. 4.2.1.2.5. Soufflage des joints
Le soufflage à l'air comprimé est obligatoire avant
l'exécution des joints au coulis de mortier et au mortier bitumineux.
Il précède d'au moins 20 m l'endroit où le jointoiement est à
exécuter.
L'entrepreneur prend toutes les dispositions souhaitées en vue
d'éviter que le sable projeté lors du soufflage des joints n'incommode les
usagers de la route et les riverains.
La profondeur du soufflage est de 25 mm minimum pour les pavés
de dimensions inférieures à 10/16 ou 13/13 posés en mosaïque ou en ligne et de
40 mm pour les pavés oblongs de dimensions 10/16 ou 13/13 ou supérieures posés
en ligne.
G. 4.2.1.2.6. Jointoiement
Suivant la nature de la couche de pose, on distingue le
jointoiement au sable, au sable-ciment, au mortier, au coulis de mortier et au
mortier bitumineux.
G. 4.2.1.2.6.1. Joints en sable
Le sable est conforme au
C. 3.4.7.3. Les sables homométriques
sont interdits.
Le jointoiement au mortier est exécuté au plus tard 24 heures
après la pose, lorsque les joints sont propres. La profondeur des interstices à
combler est supérieure à 1 cm.
Le mortier de jointoiement est gâché à consistance " terre
humide ". Il est forcé à la dague en le serrant fortement. Le mortier est dosé
entre 400 et 500 kg de ciment par m³ de sable. Celui-ci est humidifié pour
permettre la mise en œuvre sans excès d'eau (rapport eau sur ciment E/C de 0,5 à
0,6).
L'emploi de fluidifiant permettant de mettre en œuvre un
mortier avec une quantité d'eau plus faible (rapport eau sur ciment de 0,3 à
0,4) est autorisé.
Les joints sont arasés au même niveau que les éléments. Ils
sont protégés contre la dessiccation durant au moins 72 heures. La mise en
service est admise au plus tôt 5 jours après la mise en œuvre.
Des joints transversaux de dilatation, d'une largeur de 1 cm
sont réalisés au moins tous les 10 m et aux changements de direction. Ces joints
sont remplis d'un produit de scellement.
Dans tous les cas, lors de l'utilisation de mortier, la
quantité d'eau du mélange doit être la plus faible possible, compatible avec la
maniabilité. La mise en œuvre par température extérieure diurne inférieure à 5°
C est interdite.
G. 4.2.1.2.6.4. Joints en coulis de mortier de ciment
La granularité du sable est de 0/2 mm.
Le mortier est dosé entre 400 et 500 kg de ciment par m³ de
sable. Celui-ci est humidifié pour permettre la mise en oeuvre sans excès d'eau
(rapport eau sur ciment E/C de 0,5 à 0,6).
L'emploi de fluidifiant permettant de
mettre en oeuvre un mortier avec une quantité d'eau plus faible (rapport eau sur
ciment E/C de 0,3 à 0,4) est autorisé.
G. 4.2.1.2.6.5. Joints au mortier bitumineux
Les joints sont scellés en deux phases, la seconde phase
intervenant après rupture de l'émulsion et première contraction du mélange.
Le mortier bitumineux est composé d'un volume de liant pour
deux volumes de sable gros ou de laitier granulé.
Le liant est soit une émulsion de bitume à rupture retardée
conforme au
C. 12.7 soit une émulsion à base de
liants synthétiques pigmentables conforme au
C. 12.14.
Le liant peut être teinté dans la masse.
Le mortier est réalisé sur le pavage en mélangeant le sable ou
le laitier par brossage dans l'émulsion.
G. 4.2.1.2.7. Tableau synoptique
Pose
de pavés
Couche de pose
Largeur des joints
Jointoiement
Nature
Epaisseur nominale
En ligne à
joints alternés
Sable
8 cm (maximum ½ hauteur
des pavés)
inférieur à
10 mm
sable
mortier bitumineux
Sable stabilisé
8 cm
sable stabilisé
mortier de ciment
coulis de ciment
au mortier bitumineux
Mosaïques
Suivant appareillage prescrit aux
documents d'adjudication
* L'achat sur notre site
implique l'acceptation des
conditions générales de vente. Vous retrouverez des exemples de
nos matériaux et de photos dans Marie-Claire jardin, Elle déco,
jardin coté sud, architecture d' aujourd'hui, Eden, Villas,
Elle décoration, Maison Française, ma maison mon jardin, art et
décoration, le figaro madame, ArchiExpo, BatiProduits, ... et sur
la liste des sites sur les jardins et de paysagistes.