Les dalles et caillebotis en bois
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Il est nécessaire de veiller à la bonne épaisseur des dalles et caillebotis pour une bonne tenu dans le temps |
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La pose des dalles en bois et caillebotis
en bois Le caillebotis est composé de plusieurs planches espacées et vissées sur deux ou trois lambourdes, formant généralement un carré. Il est esthétique, tendance et offre la possibilité de créer divers motifs. En revanche, il oblige une pose droite, à angle droit ou à 45 °. 1. La pose vissée, bien qu'accessible à tout bon bricoleur, est la plus contraignante. Comme pour des lames, elle s'effectue sur une structure de lambourdes fixées au sol et espacées de 50 à 60 cm (tailles standard des caillebotis), grâce à des vis en inox. La pose d'un géotextile sur le sol permet d'éviter le développement des plantes adventices. 2. La méthode la plus répandue consiste à poser les caillebotis directement sur la chape de béton, le dallage... et à les emboîter les uns aux autres par des clips, sans aucune autre fixation. Cette pose sur sol dur est pourtant vivement déconseillée, pour des raisons d'écoulement des eaux de pluie, de lavage,... 3. La pose sur plot réglable en hauteur permet de caller à la hauteur souhaitée les caillebotis et de régler parfaitement la planéité. |
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Ecocertification FSC, gage de traçabilité
Le Sommet de la Terre à Rio en 1992 semblait avoir sensibilisé les consciences au danger pesant sur les forêts et notre planète. Malgré leurs promesses de protéger la biodiversité, les gouvernements du monde n’ont pas joué leur rôle et la destruction des forêts anciennes s’aggrave. Plus que jamais, il est urgent et indispensable de mettre en avant la certification FSC.
Pour aider les consommateurs à y voir plus clair lors de leurs achats de bois ou dérivés - contreplaqué, papier, etc - il était nécessaire de distinguer les produits provenant de forêts bien gérées. C'est ainsi que le concept de certification des forêts est né.
Parmi les programmes de certification existant dans le monde, seul le FSC remplit, par la rigueur de son cahier des charges, les conditions nécessaires à sa crédibilité et son indépendance. Sans être la panacée, le label FSC offre un bon compromis aux consommateurs soucieux de la provenance de leurs achats.
FSC pour Forest Stewardship Council ou, en français, Conseil de bonne gestion forestière. Derrière ces trois lettres, on trouve des représentants d'organisations de protection de l'environnement - Greenpeace, WWF… - de défense des peuples indigènes, de forestiers et de revendeurs de produits en bois - dont Ikea.
Label planétaire
Actuellement, plus de cinquante millions d'hectares de forêt sont déjà certifiés, en Suède, en Pologne et aux Etats-Unis. C'est un début et il faut continuer à faire pression sur les gouvernements et les entreprises pour que le FSC s'applique à l'ensemble des forêts de la planète, primaires, secondaires et plantations.
Près de sept cents entreprises dans le monde soutiennent le FSC, en produisant du bois FSC ou en privilégiant son achat. 7% de la consommation industrielle mondiale de bois sont certifiés FSC, soit une superficie équivalente au Royaume- Uni et à l'Irlande.
Greenpeace milite activement pour que les produits bois et papiers consommés en France et ailleurs portent systématiquement les valeurs de l'écocertification FSC, la plus haute norme écologique, sociale et économique d'exploitation forestière.
Principes et critères du FSC
Les principes et critères du FSC s'appliquent à toutes les forêts de la planète : tropicales, tempérées et boréales, qu'elles soient anciennes, secondaires ou de plantation.
Les 10 principes du FSC portent sur les thèmes suivants :
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Respect des lois et des principes du FSC.
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Droits et responsabilités foncières et usages.
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Droits des peuples indigènes.
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Droits des ouvriers et relations avec les communautés.
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Ressources forestières.
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Impact sur l'environnement.
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Plan d'aménagement.
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Suivi évaluation.
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Maintien des forêts ayant une grande valeur de conservation.
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Plantations.
Le label PEFC
Priorité au développement durable
Les forêts du monde sont diverses. Si la
plupart, désormais, sont exposées à la pression humaine, aucune ne connaît le
même sort.
De nombreux facteurs comme les contraintes géographiques, la nature des
peuplements, la pression démographique et urbaine, le contexte économique et
social conditionnent l’évolution des forêts et contribuent, suivant les cas, à
réduire ou à accroître les surfaces forestières, à préserver leur état d’origine
ou à les renouveler.
Parmi les évolutions récentes, cependant, c’est la déforestation, principalement
en zone tropicale, qui a marqué les esprits.
C’est pourquoi, durant la dernière décennie du XXe siècle, les experts, les
associations de défense de l’environnement et les institutions internationales
ont préconisé une réponse commune : la gestion forestière durable.
L’idée en est simple : il s’agit de maîtriser les effets écologiques,
économiques et sociaux de l’exploitation des forêts et d’en préserver ainsi les
ressources. Sa mise en œuvre, en revanche, obéit à des règles spécifiques à
chaque région.
Les critères de référence
La gestion durable de la forêt est une
déclinaison de l’objectif général du développement durable : elle combine la
valorisation économique des produits de la forêt, la prise en compte des enjeux
environnementaux par la protection des espèces et des milieux et la recherche du
bien-être des populations.
Compte tenu de la diversité des situations, en effet, il ne peut y avoir une
seule et même définition des règles de la gestion forestière durable au niveau
mondial. Pour être pertinentes et efficaces, elles doivent correspondre au
contexte local.
Dans un premier temps, la notion de gestion forestière durable a été précisée,
continent par continent, lors de différentes conférences qui se sont tenues
durant la première moitié des années 90 et qui ont donné naissance à différents
processus : celui d’Helsinki pour l’Europe, de Montréal pour l’Amérique du Nord
et de Tarapoto pour l’Amérique Latine.
La processus européen de gestion forestière durable initié à Strasbourg en 1990,
institué lors de la conférence d’Helsinki en 1993 et finalisé à Lisbonne en
1998, a défini pour sa part, six grands critères :
capacité de renouvellement,
maintien du bon état sanitaire,
production de bois,
respect de la biodiversité,
protection du sol et des eaux,
maintien des fonctions d’agrément (accueil du public, paysage…)
Pour la certification
Dans la foulée, plusieurs initiatives visant à
identifier, selon ces principes, les forêts et les produits forestiers
commercialisés ont vu le jour.
Parmi eux, le Programme de Reconnaissance des Certifications forestières (PEFC)
est parvenu a s’imposer comme une référence au niveau international.
Né du dialogue entre des associations environnementales et professionnelles du
monde forestier, il s’est développé depuis 1999 dans un contexte européen marqué
par le morcellement de la propriété forestière et une régulation des usages de
la forêt. D’où la volonté de s’appuyer sur les parties prenantes au niveau
national et local pour fixer les règles de la certification.
Fédérant une trentaine de systèmes nationaux à travers le monde, ce système
couvre désormais, avec 190 millions d’hectares, près de 6% des forêts exploitées
à travers le monde.
La durabilité et l'imprégnabilité (EN 350-2)
Classification de la durabilité naturelle vis-à-vis des
champignons lignivores La durabilité donnée dans les tableaux ne concerne que le bois parfait ; il convient de considérer l'aubier de toutes les essences de bois comme appartenant à la classe de durabilité 5 (non durable). |
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Classification de la
durabilité naturelle vis-à-vis des capricornes et des vrillettes Pour le capricorne, seuls les résineux sont concernés. |
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Classification de la durabilité naturelle vis-à-vis des termites La durabilité ne concerne que le bois parfait ; l'aubier de toutes les essences de bois est sensible. "Durable" n'implique pas une résistance totale (voir EN 350-1). |
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Classification de la durabilité naturelle
Classe d'imprégnabilité | Description | Explication |
1 | Imprégnable | Facile à traiter, le bois scié peut être pénétré complètement avec un traitement sous pression, sans difficulté |
2 | Moyennement imprégnable | Assez facile à traiter ; habituellement une pénétration complète n'est pas possible, mais après 2 ou 3 h de traitement sous pression, une pénétration latérale de plus de 6 mm peut être atteinte dans les résineux et une large proportion des vaisseaux peut être pénétrée dans les feuillus |
3 | Peu imprégnable | Difficile à traiter, 3 à 4 h de traitement sous pression ne peuvent donner plus de 3 à 6 mm de pénétration latérale |
4 | Non imprégnable | Virtuellement impossible à traiter ; peu de produit de préservation absorbé même après 4 h de traitement sous pression. Pénétrations latérale et longitudinale minimales |
Durabilité et imprégnabilité des bois résineux (EN 350-2)
Champignons lignivores | Capricorne | Vrillette | Termite | Imprégnabilité | ||
Durabilité naturelle du bois parfait | Durabilité naturelle de l'aubier | Durabilité naturelle de l'aubier | Durabilité naturelle du bois parfait | du bois parfait | de l'aubier | |
Douglas | moyennement à faiblement durable | sensible | sensible | sensible | non imprégnable | moyennement à peu imprégnable |
Epicéa | faiblement durable | sensible (1) | sensible (1) | sensible | peu à non imprégnable | peu imprégnable |
Mélèze | moyennement à faiblement durable | sensible | sensible | sensible | non imprégnable | moyennement imprégnable |
Pin maritime | moyennement à faiblement durable | sensible | sensible | sensible | non imprégnable | imprégnable |
Pin sylvestre | moyennement à faiblement durable | sensible | sensible | sensible | peu à non imprégnable | imprégnable |
Pin noir et laricio | faiblement durable | sensible | sensible | sensible | peu à non imprégnable | imprégnable |
Sapin | faiblement durable | sensible (1) | sensible (1) | sensible | moyennement à peu imprégnable | moyennement imprégnable |
Western red cedar | durable | sensible | sensible | sensible | peu à non imprégnable | peu imprégnable |
Le bois parfait n'est, en général, pas sensible au capricorne
et à la vrillette.
(1) Pour ces essences, le bois parfait est sensible, comme l'aubier.
Durabilité et imprégnabilité des feuillus européens (EN 350-2)
Champignons lignivores | Capricorne | Vrillette | Termite |
Imprégnabilité
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Durabilité naturelle du bois parfait | Durabilité naturelle de l'aubier | Durabilité naturelle de l'aubier | Durabilité naturelle du bois parfait | du bois parfait | de l'aubier | |
Charme | non durable | Le capricorne n'attaque pas les feuillus | sensible | sensible | imprégnable | imprégnable |
Châtaigner | durable | sensible | sensible | non imprégnable | moyennement imprégnable | |
Chêne | durable | sensible | sensible | non imprégnable | imprégnable | |
Erable | non durable | sensible | sensible | imprégnable | imprégnable | |
Frêne | non durable | sensible | sensible | moyennement imprégnable | moyennement imprégnable | |
Hêtre | non durable | sensible | sensible | imprégnable | imprégnable | |
Orme | non durable | sensible | sensible | peu imprégnable | imprégnable | |
Peuplier | faiblement durable | sensible | sensible | moyennement à peu imprégnable | peu imprégnable |
Durabilité et imprégnabilité des feuillus tropicaux les plus courants (EN 350-2)
Durabilité naturelle du bois parfait
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Imprégnabilité du bois parfait
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Champignons lignivores | Capricorne | Vrillette | Termite | ||
Acajou d'Afrique | moyennement durable | Les feuillus ne sont pas attaqués pas le capricorne |
Faute de connaissances suffisantes, la norme ne
fournit pas d'indications sur la durabilité des essences tropicales
vis-à-vis des vrillettes. En règle générale, on peut toutefois
considérer que le bois parfait de ces essences n'est pas sensible à
ces insectes
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sensible | non imprégnable |
Azobé | durable | durable | non imprégnable | ||
Doussie | très durable | durable | non imprégnable | ||
Framiré | durable à moyennement durable | sensible | non imprégnable | ||
Iroko | très durable à durable | durable | non imprégnable | ||
Moabi | très durable | durable | peu à non imprégnable | ||
Movingui | moyennement durable | moyennement durable | non imprégnable | ||
Niangon | moyennement durable | moyennement durable | non imprégnable | ||
Okoumé | faiblement durable | sensible | peu imprégnable | ||
Ramin | non durable | sensible | imprégnable | ||
Samba | non durable | sensible | peu imprégnable | ||
Sapelli | moyennement durable à durable | moyennement durable | peu imprégnable | ||
Sipo | moyennement durable | moyennement durable | non imprégnable | ||
Teck | très durable | moyennement durable | non imprégnable |
On ne cite que la durabilité et l'imprégnabilité du bois parfait car ces bois d'importation sont, en général, purgés d'aubier avant transport. Leur aubier n'est pas durable.
Un DTU ou Document Technique Unifié est un document contenant des règles techniques à respecter dans des travaux de construction, de rénovation, de réhabilitation.
Classe de résistance
:
Les classes de résistance, qui expriment la charge minimale à la rupture
(en daN), sont déterminées
en fonction de la résistance à la flexion du béton
de l’élément :
Classes | D1 | D2 | D3R | D3 | D4R | D4 |
Résistances (daN) | 470 | 700 | 1 140 | 1 680 | 1 980 | 2 870 |
(1 daN/m2 = 1.02 kg/m2).
Que signifie le terme charge répartie ?
-> En RDM ( résistance des
matériaux ), la charge répartie est définie comme la charge totale que
supportera un système de plancher surélevé.
Cette charge, exprimée en daN .m²
a une valeur approximative de 5 fois la charge ponctuelle autorisée par la dalle
en tout point.
- Imaginons un système classe 1 ( > 200 daN pour 2.5 mm de flexion et rupture < 400 daN ), la charge répartie de ce système est d'environ 5x 200 = 1 Tonne / m² admis.
- Imaginons un système classe 4 ( > 450 daN pour 2.5 mm de flexion et rupture < 900 daN ), la charge répartie de ce système est d'environ 5x 450 = 2.25 Tonne / m² admis.